Cette décision a été justifiée par des agissements contraires aux obligations de l’accord, qu’auraient adoptés des groupes signataires et des actes inamicaux qu’auraient commis les autorités du pays qui avait conduit la médiation internationale, l’Algérie.
Elles sont accusées de multiplication d’actes inamicaux, de cas d’hostilité et d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali. En réponse à cette décision et aux accusations, le gouvernement algérien a rendu publique un communiqué en date du vendredi 26 janvier 2024.
Le gouvernement algérien a affirmé prendre acte de la décision du gouvernement malien de mettre fin à l’accord, mais rejette toutes accusations et d’autres raisons avancées par les autorités maliennes pour justifier la décision.
S’adressant au peuple malien, les autorités algériennes affirment n’avoir jamais failli dans son rôle, mais a agi avec sincérité, bonne foi et solidarité indéfectible, pour la mise en œuvre de cet accord. Le communiqué de l’Algérie laisse entendre que l’absence de cet accord serait une grande menace pour le Mali et pour toute la région.
Par contre, selon le gouvernement malien, certains groupes signataires de cet accord ont changé de position et sont devenus des acteurs terroristes, poursuivis par la justice malienne, et qui seront pour la plupart refugiés en Algérie.
Les autorités algériennes regrettent que les autorités maliennes aient abandonné l’option politique au profit de l’option militaire, qui, par le passé a montré son inefficacité pour l’unité et à l’intégrité nationale du Mali. Le bras de fer continue donc entre ces deux pays frère d’Afrique, mettant en cause, leurs relations d’amitié et de fraternité. Vivement qu’une issue soit trouvée au plus vite.