Après l’intervention du ministre ivoirien de l’Intérieur, c’est au tour du porte-parole du gouvernement d’aborder le retour de l’ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro.
Alors que le premier n’a pas évoqué l’aspect judiciaire du retour de Soro, Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, a précisé que c’est la justice ivoirienne qui déciderait de sa condamnation.
« Guillaume Soro peut revenir quand il veut, en effet, le pays est ouvert. Ses condamnations seront traitées par l’administration judiciaire de notre pays», a déclaré Amadou Coulibaly à l’issue d’un conseil des ministres.
Est-ce un piège ou une bonne nouvelle pour l’homme politique qui a annoncé il y’a quelques jours la fin de son exil et est retourné en Afrique ? Pour l’heure, il n’y a pas eu de réaction de la part de Guillaume Soro suite à la déclaration du ministre de l’Intérieur, Vagondo Diomandé.
Depuis son retour en Afrique, il a été reçu par les présidents de transition du Niger et du Burkina Faso, chefs d’État qui lui ont permis de fouler le sol africain après cinq ans loin de son pays d’origine, la Cote d’Ivoire.