« La foi que j’ai ne me permettra pas d’accepter qu’un homme épouse un homme et qu’une femme épouse une femme », a affirmé Mahama lors de cet événement.
Cette déclaration intervient dans un contexte de débat intensifié sur les droits LGBTQ au Ghana, avec le parlement en train de discuter d’un projet de loi anti-LGBTQ. Si elle est adoptée, cette législation imposera des sanctions sévères aux membres de la communauté LGBTQ, incluant l’interdiction pour les Ghanéens de s’identifier comme LGBTQ et une augmentation de la peine maximale pour les activités homosexuelles de trois à cinq ans. Le projet de loi interdit également de défendre les droits LGBTQ.
Le Ghana pénalise déjà les relations homosexuelles, passibles d’une peine de trois ans de prison. John Dramani Mahama, qui a été président du Ghana de 2012 à 2017, est actuellement candidat à sa réélection lors des prochaines élections présidentielles de décembre. Représentant le principal parti d’opposition, le Congrès national démocratique, l’homme de 65 ans cherche à regagner la présidence face à l’actuel Président Nana Akufo-Addo. La position de Mahama sur les questions LGBTQ pourrait influencer le débat politique au Ghana, où ces questions sont devenues un sujet de préoccupation majeur.