𝐿𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 𝑒́𝑙𝑒𝑐𝑡𝑜𝑟𝑎𝑙 𝑒́𝑔𝑦𝑝𝑡𝑖𝑒𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑖𝑡𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑒́𝑔𝑦𝑝𝑡𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑒𝑛𝑡𝑎𝑚𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑒́𝑙𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒̀𝑠 𝑙𝑒 1𝑒𝑟 𝑑𝑒́𝑐𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒. 𝑈𝑛 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑢𝑐𝑖𝑎𝑙 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙, 𝐴𝑏𝑑𝑒𝑙 𝐹𝑎𝑡𝑡𝑎ℎ 𝑎𝑙-𝑆𝑖𝑠𝑠𝑖, 𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑛 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑖 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡.
Les élections anticipées de la diaspora se déroulent sur trois jours dans 121 pays à travers le monde, anticipant l’ouverture officielle du scrutin en Égypte le 10 décembre, dans un contexte de crise économique. Les diasporas égyptiennes les plus importantes se situent en Arabie saoudite, aux États-Unis, aux Émirats arabes unis et au Koweït. Le vote sur le sol égyptien se déroulera du 10 au 12 décembre, avec l’annonce du vainqueur prévue le 18 décembre. Outre le Président Sissi, trois autres candidats, dont Farid Zahran, Abdel-Sanad Yamama et Hazem Omar, sont en lice, bien que sans un soutien significatif de la population.
L’opposition a connu des obstacles, notamment avec la condamnation d’Hisham Kassem à six mois de prison en octobre, l’empêchant ainsi de participer pleinement à la campagne. De même, l’ancien parlementaire Ahmed al-Tantawi, après avoir suscité l’espoir de l’opposition pendant quelques mois, a dû abandonner sa candidature le 13 octobre. La question cruciale de la question économique sera au cœur du vote, dans un pays où les deux tiers des 105 millions d’Égyptiens vivent en dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté. Une inflation de 40% et une dévaluation de 50% ont contribué à l’augmentation des prix des biens, principalement importés.
Le Président Sissi, fort de 424 signatures de députés et 1,135 million de signatures de citoyens, vise à maintenir sa position. Les élections précédentes, remportées à plus de 96%, ont établi sa présence au pouvoir depuis 2013, après le renversement de l’islamiste Mohamed Morsi.