Anaconda était né en 1972 à Abidjan. Le chroniqueur de l’émission Peoplemik (PPLK) est né et a grandi dans la commune d’Attécoubé, à Abidjan. Il a eu une adolescence très mouvementée, car très tôt, il quitte sa commune pour le Plateau où il vit avec des amis.
Arrivé en Europe en 2001, il a été rapatrié après 3 mois de séjour dans l’hexagone, à cause de son manque de maturité de l’époque, comme il l’a confié lui-même à un confrère.
De retour au pays, il suit ses amis dans les boîtes de nuit. Émerveillé par les virées nocturnes, Adams Diallo y prend goût. En réalité, il est fasciné par l’accoutrement des noceurs. Il décide donc de se relooker et d’avoir un style propre à lui. Sans grands moyens, il s’oriente vers les vêtements de friperies, plus accessibles pour sa bourse. C’est d’ailleurs à travers son nouveau style vestimentaire qu’il fût remarqué par Bokolobango, artiste et patron de bar, qui lui offre son premier boulot. Beau parleur et jovial, ce dernier se fait apprécier et connaître par des personnalités du showbiz comme la ’’Jet set’’ et aussi des hommes de média comme Yve De M’bella ou encore Eric Didia dit Roro qui lui aurait attribué le surnom d’Anaconda. Il avait commencé sa carrière dans la sphère médiatique comme journaliste, avant de se lancer dans la chronique en 2010. Il était rapidement devenu l’une des voix les plus critiques du pouvoir en place. Ses chroniques étaient souvent considérées comme provocantes, mais elles lui ont valu une grande popularité auprès de la jeunesse ivoirienne.
De réceptionniste à animateur
D’après nos informations, il est recruté par Zoumana Bakayoko à Radio Ivoire FM en tant que réceptionniste. Très tôt, sa curiosité et son sens de l’apprentissage lui font gravir les échelons au point de devenir playlisteur de ladite radio. Après la création de la chaîne Ivoire Tv, il devient animateur de l’émission Faha-Faha où toutes les questions sont permises.
Anaconda, devenu le binôme de Serge Defalet, n’hésite en aucun cas à taquiner, déstabiliser ou mettre mal à l’aise les invités au point où l’on se demande qui est cet homme qui s’exprime sans langue de bois.
On se souvient de l’émission PPLK d’octobre 2022 où il a ouvertement attaqué Camille Makosso, blogueur et influenceur qui n’avait pas apprécié avait quitté son siège pour lui porter main.
« Makosso, soit tu es un pasteur, soit tu es un agent immobilier ou un influenceur. Tu es vulgaire sur les réseaux sociaux. Ne penses-tu pas être une honte pour tes fidèles ? », avait-il demandé au surnommé général Makosso.
Plus tard, il avait remis le couvert avec plusieurs autres personnalités du monde de la culture, notamment la comédienne Gbazé Thérese qu’il avait traite de ’’Gnanhi’’.
« Au-delà des cheveux blancs, je la trouve assez rajeunie. C’est quoi le truc ? Tu es arrivée dans le clan des gnanhi ? Les vieilles femmes qui sortent avec les gamins et qui leur donnent un peu d’argent », avait-il demandé à l’actrice n’avait vraiment pas apprécié.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Anaconda a su se positionner comme un élément incontournable dans le milieu de l’animation avec ses questions tonitruantes, déstabilisantes et son franc-parler. Espérons seulement que les artistes et les téléspectateurs ne s’en lassent pas.
Anaconda était une figure incontournable du paysage médiatique ivoirien. Il était l’un des chroniqueurs les plus populaires du pays, avec une audience considérable sur les réseaux sociaux. Ses chroniques, souvent polémiques, étaient un mélange d’humour, de critique sociale et de réflexion politique.
Anaconda était également un homme engagé. Il était un fervent défenseur des droits humains et de la démocratie. Il était également un défenseur de la culture ivoirienne.
La cause de son décès n’a pas été communiquée. Cependant, il était connu pour souffrir de problèmes de santé.
La nouvelle de son décès a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux. Des hommages fusent de partout par des artistes, et personnalités en mémoire du défunt.
La mort d’Anaconda est une grande perte pour la Côte d’Ivoire. Il était une voix libre et engagée, qui a marqué la société ivoirienne.