𝐿𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝐹𝑎𝑠𝑜 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡𝑒́ 𝑙𝑒 06 𝑑𝑒́𝑐𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒𝑠. 𝐿’𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑚𝑎𝑗𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟𝑒́𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑙’𝑖𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑙𝑎𝑛𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑎𝑛𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑜𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒.
Le Burkina Faso se prépare à franchir une étape significative dans sa politique linguistique. Ce changement marque une évolution considérable dans l’administration et l’enseignement du pays, où le français, jusqu’alors langue officielle, deviendra une langue de travail.
En privilégiant les langues nationales et en diversifiant les langues d’enseignement et de travail, le gouvernement burkinabè aspire à une meilleure représentation de leur héritage culturel et à une autonomie accrue dans leur gestion interne. Ce changement figurera dans le projet de loi de la nouvelle constitution qui sera adopté.
Les autres chantiers-clés de la constitution. Il s’agit entre autres de la suppression du poste du Médiateur du Faso et du Conseil économique et social dont les attributions et les missions seront confiées à une nouvelle institution dénommée Conseil national des communautés.
La prochaine Constitution prévoit la transformation de l’Agence nationale de renseignements en Conseil national de sécurité, et le réaménagement du régime de responsabilité pénale des dirigeants politiques entraînant la suppression de la Haute Cour de Justice dont les compétences seront confiées à la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou.
Arrivé au pouvoir en septembre 2022, le Capitaine Ibrahim Traoré a fait du rétablissement de l’intégrité territoriale du Faso une priorité.