𝐿’𝐴𝑓𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑏𝑠𝑎ℎ𝑎𝑟𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒𝑟 226 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑’𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑡𝑒́𝑙𝑒́𝑝ℎ𝑜𝑛𝑖𝑒 𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑛𝑞𝑢𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (5𝐺) 𝑒𝑛 2030, 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑’𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 17%, 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒 0,2% 𝑒𝑛 2022, 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑢𝑛 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒́ 𝑚𝑖-𝑛𝑜𝑣𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝐴𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑒́𝑙𝑒́𝑝ℎ𝑜𝑛𝑖𝑒 𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑒 (𝐺𝑆𝑀𝐴).
Ce rapport indique que la 5G devrait profiter à la plupart des secteurs d’activité économique, même si l’essentiel des bénéfices escomptés d’ici la fin de la décennie se concentrera dans les secteurs de l’industrie manufacturière et des services, qui ont une capacité élevée d’intégration des cas d’utilisation de cette technologie.
Le déploiement de la 5G en Afrique subsaharienne se fera par étapes, en commençant par les zones où la demande de services associés est la plus forte, comme les villes densément peuplées, avant de s’étendre à d’autres territoires à mesure que la rentabilité économique de la technologie s’améliorera.
Comparativement à d’autres régions du monde, la croissance de la 5G au sud du Sahara sera lente mais régulière, tandis qu’une part croissante de la clientèle des opérateurs continuera de migrer vers la 4G, dont le nombre d’abonnements devrait presque doubler, pour atteindre 49% du total des connexions d’ici la fin de la décennie en cours. Parallèlement, le nombre des connexions 2G et 3G chutera à 2% et 33% respectivement en 2030.