Le Kenya a dรฉbutรฉ son nouveau programme de privatisation avec la cession de participations de lโEtat dans 11 entreprises, dont la sociรฉtรฉ nationale de transport dโhydrocarbures Kenya Pipeline Company, selon un communiquรฉ publiรฉ ce lundi 27 novembre par le ministรจre des Finances.
Ce premier lot de 11 entreprises fait partie des 35 sociรฉtรฉs dont la privatisation avait รฉtรฉ annoncรฉe, jeudi dernier, par le prรฉsident kรฉnyan William Ruto. Outre la Kenya Pipeline Company, qui dรฉtient le monopole du transport du gaz naturel et des produits pรฉtroliers blancs, des participations seront cรฉdรฉes aux investisseurs privรฉs dans lโun des principaux centres de congrรจs de Nairobi, dans une sociรฉtรฉ spรฉcialisรฉe dans lโรฉdition des manuels scolaires et dans des entreprises opรฉrant dans les secteurs de lโagroalimentaire et de lโindustrie.
ยซ La privatisation et la restructuration des entreprises publiques sโinscrivent dans le cadre des efforts dรฉployรฉs par le gouvernement pour assainir les finances publiques et stimuler le dรฉveloppement รฉconomique ยป, a soulignรฉ le ministรจre des Finances.
Au Kenya, la derniรจre opรฉration de privatisation dโune entreprise publique remonte ร 2008, quand le gouvernement a ouvert le capital de lโopรฉrateur tรฉlรฉcoms Safaricom sur le marchรฉ boursier ร hauteur de 25 %.
Le gouvernement avait rรฉvisรฉ sa loi relative ร la privatisation en octobre dernier dans le but dโรฉliminer les ยซ procรฉdures bureaucratiques ยป, qui entravent le dรฉsengagement de lโEtat du secteur productif.