La start-up kényane d’assemblage de motos et bus électriques basée au Kenya, Roam, a annoncé, mercredi 14 février, la levée en fonds propres et en dettes, d’un financement de série A, atteignant 24 millions $. Sur ce montant, le fonds de capital-risque Equator Africa a mobilisé avec un groupe d’investisseurs, environ 14 millions $. La société américaine de financement du développement (DFC) a apporté 10 millions $ sous forme de prêt.
Cet investissement représente une source de motivation pour le projet de long terme de Roam, consistant à promouvoir l’utilisation de véhicules électriques en Afrique. La start-up en activité depuis 2017 prévoit d’étendre ses capacités de production et d’assemblage de motos électriques au Kenya. Une partie du capital sera consacrée à la recherche et la rationalisation des chaines d’approvisionnement locales et mondiales.
« Alors que l’Afrique s’oriente vers la technologie des véhicules électriques, nous sommes fiers de notre impact sur l’environnement et les moyens de subsistance au Kenya et sur l’ensemble du continent. Une étape importante vient d’être franchie pour Roam afin d’atteindre nos objectifs en matière de développement et d’augmentation de mobilité pour nos clients », a commenté Rajal Upadhyaya, directeur financier de Roam.
Au Kenya, le gouvernement a fait le choix de soutenir le secteur de la mobilité électrique en réduisant les taxes et impôts sur l’importation de certaines matières premières liées à la fabrication de véhicules électriques en 2023. Cette mesure a encouragé les start-up qui ont investi ce marché, à l’instar de BasiGo et de Roam.