L’économie d’aujourd’hui se doit d’être de plus en plus innovante pour offrir rapidement des solutions qui répondent aux exigences du marché. Le Zimbabwe est l’un des pays qui a su développer des solutions innovantes pour son économie qui s’est vue améliorée.
« L’économie zimbabwéenne a commencé à croître d’environ 5% grâce aux solutions innovantes que le pays a dû trouver, face aux sanctions occidentales », a déclaré le président Emmerson Mnangagwa, cité par le quotidien « The Herald »
Selon le président, les sanctions imposées par les occidentaux a obligé le pays à sortir des sentiers battus pour les surmonter. C’est ainsi qu’il a enregistré une croissance économique annuelle de 5%, afin de se protéger contre l’étouffement de l’occident.
« Nous devons survivre, et nous survivons. Ceux de nos compatriotes qui ont 23 ans ne connaissent que la vie libre sous les sanctions. Lorsque les gens sont acculés au pied du mur, ils trouvent des moyens de survivre », a-t-il indiqué
L’une des raisons de la réussite économique du Zimbabwe a été le rejet des conditions prédatrices imposées par l’Occident lors des accords d’investissement dans le secteur minier.
Pour le président, le Zimbabwe n’acceptera jamais l’exploitation incontrôlée de ses ressources inexploitées. « Nous n’accepterons de conclure que des accords qui maximiseront nos profits. Nous ne sommes pas pressés d’exploiter les ressources naturelles, nous sommes prêts à attendre jusqu’à ce que nous ayons mis en place la structure appropriée et que nous soyons en mesure d’exploiter les mines de manière indépendante et plus efficace que les étrangers.
Ces déclarations de Emmerson Mnangagwa, traduit l’idéal de touts les pays africains qui ont compris de nos jours, que la souveraineté est un facteur clé du développement économique et social.
Le Zimbabwe est sous le coup de nombreuses sanctions imposées par les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni depuis 2001, sous le prétexte que les autorités du pays de l’époque violaient les droits de l’Homme. Bien que Robert Mugabe, père de l’indépendance en 1980, ait quitté le pouvoir en 2017, l’Occident maintient ses restrictions. En 2008, le Royaume-Unis, les États-Unis et le Canada ont soumis une résolution au Conseil de sécurité de l’Onu afin d’imposer de nouvelles sanctions au Zimbabwe, mais la Chine et la Russie ont bloqué cette résolution.