Les statistiques des cas de grossesse précoces et non désirées en milieu scolaire ne cessent de grimper. À cela s’ajoutent les mariages forcés, le harcèlement sexuel et les maladies sexuellement transmissibles. Le gouvernement béninois a donc pris des mesures de sensibilisations.
Des initiatives ont été traduites dans le nouveau guide de l’enseignement de la Science de la Vie et de la Terre. L’ambition du gouvernement béninois est donc de permettre aux apprenants de mieux cerner les notions liées à la santé sexuelle et reproductive.
Cette mesure du gouvernement suscite une série de réactions au sein de l’opinion publique. Pour certains citoyens béninois, le gouvernement envisage d’introduire l’homosexualité dans le système éducatif.
Face à cette rumeur, le gouvernement a apporté des clarifications. Selon les explications du ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou, l’homosexualité n’est pas introduite dans les curricula de formation au Bénin.
« L’expérience en cours au Bénin, s’agissant de l’éducation à la santé sexuelle n’a rien à voir avec l’enseignement sur l’homosexualité », a indiqué le ministre Salimane Karimou.
Pour le ministre Salimane Karimou, l’introduction de l’éducation à la santé sexuelle et reproductive dans les programmes d’étude est une thématique très importante voire bénéfique, pour garantir que les élèves reçoivent des informations précises, complètes et non stigmatisantes concernant leurs corps, leurs relations et leurs droits.
Dans le cadre des droits des enfants, il est institué au Bénin, la journée de l’enfant Béninois, célébrée le 23 décembre de chaque année. Cette journée vise à faire le point des avancées en matière de protection et de respect des droits de l’enfant béninois, et plus particulièrement à mobiliser l’opinion publique autour des intérêts des enfants.