𝐿𝑒 𝑝𝑎𝑙𝑢𝑑𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑎𝑐𝑒 𝑟𝑒𝑑𝑜𝑢𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒, 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑔𝑒𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑓𝑙𝑒́𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑𝑒́𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒, 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑎𝑟𝑚𝑖 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑎𝑓𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑠, 𝑒𝑛 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑢𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠.
Dans le cadre du programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique, le Kenya a déjà administré les premières doses du vaccin RTS,S, approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le pays figure parmi les trois nations pionnières qui ont participé à cette initiative cruciale.
Le débarquement, la nuit dernière à l’aéroport de Yaoundé au Cameroun, de 331 200 doses du vaccin RTS,S, le premier vaccin antipaludique recommandé par l’OMS, marque le début des expéditions vers les pays non participants au programme pilote de vaccination, a annoncé l’organisation basée à Genève dans un communiqué.
La directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, a déclaré dans un communiqué que cela pourrait représenter un tournant décisif dans la lutte contre le paludisme, en comparant l’introduction du vaccin à « l’entrée sur le terrain du meilleur joueur ».
Les pays tels que le Burkina Faso, le Liberia, le Niger et la Sierra Leone devraient recevoir 1,7 million de doses du vaccin RTS,S au cours des prochaines semaines. D’autres pays africains devraient également en bénéficier dans les mois à venir.
Ces livraisons marquent la fin de la phase pilote de la vaccination antipaludique, coordonnée par l’Organisation mondiale de la santé et financée par Gavi, le Fonds mondial et Unitaid. Les doses ont été données par GSK, le fabricant du vaccin RTS,S.
Dans ce cadre, le Ghana, le Kenya et le Malawi ont pu administrer depuis 2019 le vaccin dans certains districts, selon un schéma à quatre doses qui débute vers l’âge de 5 mois. Plus de 2 millions d’enfants ont été vaccinés dans ces trois pays africains, entraînant une « baisse spectaculaire » de la mortalité, selon Gavi, ainsi qu’une réduction substantielle des formes graves du paludisme et des hospitalisations.