Un rapport de la Fondation pour la justice environnementale (EJF) révèle que les pratiques de chalutage de fond, largement contrôlées par des entreprises étrangères, ont entraîné une forte baisse des captures pour les pêcheurs artisanaux sénégalais.
65% de ces pêcheurs ont constaté une diminution de leurs revenus, et beaucoup rentrent souvent sans prise.
Simultanément, bien que les exportations de poissons aient augmenté, le marché local est confronté à une grave pénurie. Des espèces clés, comme le thiof, deviennent rares sur les marchés locaux, affectant la cuisine traditionnelle sénégalaise.
Face à cette crise, de nombreux pêcheurs sont poussés à l’émigration, cherchant de meilleures opportunités loin de chez eux, notamment vers les îles espagnoles des Canaries.